Pourquoi CLIC LOGISTIC résiste mieux que les autres à la crise énergétique
14 novembre 2022Après la crise du Covid en 2020 qui avait conduit à la mise sous cloche de l’économie mondiale puis une réelle reprise de l’activité en 2021 alors que la pandémie était circonscrite mais pas endiguée, l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022 et la crise énergétique qui s’en est suivi a pris tout le monde par surprise. Alors que la fin de l’année approche et que cette guerre s’est installée dans la durée sans que personne ne puisse anticiper son issue, une chose est sûre : plus rien ne sera pareil après cette crise. Une assertion qui vaut tout particulièrement pour un secteur économique aux premières loges en termes de retombées globales : celui de la logistique. Et si, dans ce contexte incertain, CLIC LOGISTIC résiste mieux que la concurrence, ce n’est pas vraiment dû au hasard…
La supply chain directement impactée par la crise énergétique
Un contexte tendu pour le secteur de la logistique
Quand les équilibres géopolitiques tanguent, la logistique vacille et c’est tout le commerce international qui menace de chavirer. Avec le secteur de la logistique comme baromètre de l’humeur économique internationale, ce petit adage en forme de théorie du chaos vaut ce qu’il vaut mais traduit bien une des premières conséquences du conflit ukrainien. Et des multiples répliques que ce conflit a engendrées, jusqu’aux conséquences collatérales concrètes que chacun peut mesurer aujourd’hui : pénurie de matières premières, hausse des prix de l’énergie, envolée de l’inflation partout en Europe, etc.
Il est vrai que dans un monde “normalisé” (que l’on peut déjà appeler “ancien monde”), le gaz russe représente 40 % des approvisionnements de l’Europe (avec une Allemagne très dépendante, l’Italie également, la France dans une moindre mesure) et que ce seul chiffre suffit à mesurer combien la “fermeture du robinet” (conséquence directe des décisions prises par les pays européens en représailles à l’invasion de l’Ukraine) déstabilise l’ensemble de l’économie mondiale.
Bref, près de 9 mois après le début du conflit, l’incertitude et l’inquiétude sont toujours de mise sur le front de la logistique internationale : les prix du transport, du baril de pétrole et des matières premières ont logiquement flambé tout au long de l’année, grevant logiquement les coûts et les frais de fonctionnement, et générant de l’inflation avec les conséquences économiques et sociales que nous pouvons tous mesurer au quotidien.
A titre d’exemple, on citera ici un secteur particulièrement impacté par cette situation de tension logistique : le e-commerce. Un e-commerce dont les process ont été immédiatement affectés par le manque de place sur les porte-conteneurs, les difficultés d’accès à certains marchés et matières premières (le caoutchouc par exemple, dont la Russie est des principaux exportateurs au monde), avec des coûts de revient en hausse conséquente difficiles à reporter intégralement sur les prix de vente. Un contexte qui fera assurément des victimes (et qui en fait déjà dans certains secteurs), surtout après une crise du Covid qui a déjà fragilisé nombre de secteurs clés du commerce (celui du vêtement par exemple)
Un nouvel ordre logistique mondial à venir ?
Comme le décrit cet excellent article, cette nouvelle donne géopolitique pourrait par extension rebattre les cartes du commerce international via un « modèle alternatif d’organisation de la supply chain, plus régional ». Passée la stupeur et dans l’attente d’une issue au conflit, qui de toute façon impactera durablement l’avenir sur tous les plans (diplomatique, économique, commercial, etc.), on peut penser que de nouvelles filières d’approvisionnement vont se mettre en place et que de nouveaux circuits de distribution vont émerger.
Bref, que le secteur de la logistique internationale va trouver des parades en termes de flux et de stockage et qu’un « nouvel ordre économique mondial » émergera des cendres de la guerre en Ukraine. Reste à savoir lequel, et selon quelles règles. Les économistes Tobias Korn et Henry Stemmler proposent à ce sujet une vision résolument encourageante autour de de cette thématique.
Globalement, les événements de cette année viennent rappeler au secteur de la supply chain l’importance cardinale des enjeux géopolitiques, capables selon leur gravité de bousculer les certitudes et la confiance rebâties par les acteurs de la chaîne logistique après la crise du Covid.
Une crise énergétique qui valorise les choix stratégiques de CLIC LOGISTIC
Loin de nous l’idée de nous réjouir de la situation actuelle ni de claironner que nous sommes les meilleurs dans un tel contexte de tension internationale. Mais force est de reconnaître que CLIC LOGISTIC fait mieux que se défendre dans la tourmente. A notre grande satisfaction et surtout à celle de nos clients et prospects. La crise énergétique a eu pour effet de valoriser in vivo notre modèle économique en énergétique frugal. Qui se traduit concrètement par une meilleure capacité de résistance, c’est-à-dire un moindre impact pour nos clients. Une preuve supplémentaire qu’une autre logistique est possible, plus autonome, moins énergie-dépendante et surtout plus humaine…
Une approche naturellement frugale en matière de gestion des ressources
Gestion des déchets
Notre approche est simple : 1. générer le moins de déchets possible 2. recycler localement la quasi-intégralité de nos déchets pour les valoriser. Carton, papier, bois, plastique, métaux : CLIC LOGISTIC trie et oriente ces matériaux vers les filières de recyclage ou de réutilisation adaptées.
Le choix de la déchetterie n’intervient ainsi qu’en dernier recours, et toujours avec une approche sélective et structurée (déchets triés en amont pour une répartition optimale en déchetterie). Plus anecdotique mais non moins significatif de notre engagement, nous trions aussi nos déchets alimentaires avec une double ambition : nourrir les poules présentes sur notre domaine et fabriquer du compost pour satisfaire aux besoins locaux en la matière.
Gestion des emballages
La question des emballages n’est bien sûr pas un sujet anodin dans le monde de la logistique. Avec le transport, c’est même le second poste le plus émetteur de C02 entre l’usage de plastiques (sous-produit du pétrole), du carton, du papier ou du bois. Comme indiqué sur notre site, nous privilégions sur ce terrain l’approche la plus vertueuse possible. Et comme cette approche thématique fait partie de l’ADN de CLIC LOGISTIC, nous gardons plusieurs longueurs d’avance sur nos concurrents en la matière. A titre d’exemples :
- Nous n’utilisons pas de plastique pour emballer nos colis (c’est à dire ni scotch, ni adhésif, ni enveloppes à bulles)
- Nos cartons sont choisis avec soin pour s’adapter aux dimensions précises des produits qu’ils contiennent, dans une logique d’optimisation globale (utilisation et transport) et pour faire voyager le moins de vide possible.
- La réutilisation des emballages est une seconde nature chez CLIC LOGISTIC. Cartons neufs ou seconde main : nous proposons cette alternative à chacun de nos clients.
Pour aller plus loin sur la thématique de la récupération et de la location d’emballages, nous vous recommandons la lecture de cet excellent billet.
Un modèle économique vertueux, plus solide face aux aléas de la conjoncture
Plus d’humains, moins de technologies
Le modèle économique de CLIC LOGISTIC s’appuie sur un précepte assez simple : n’utiliser la technologie que là où elle est indispensable et privilégier l’être humain plutôt que le tout robotique ou le tout mécanique. Bien sûr, il ne s’agit pas de remplacer un fenwick par un humain (aussi fort soit-il 🙂 mais de privilégier l’inclusion et la main d’œuvre partout où cela est possible. Avantages de cette approche : donner du travail à une main d’œuvre locale motivée et intéressée au développement de l’entreprise dans une logique de long terme (majorité de CDI parmi les salariés, promotion interne, égalité salariale HF et majorité de femmes parmi les postes à responsabilités)
Autre bénéfice de ce modèle : une moindre dépendance par rapport aux variations du coût de l’énergie (l’électricité en particulier). Un “détail” qui fait de grosses différences à l’heure où l’envolée du prix du coût du kwh fait peser une vraie menace sur l’économie française en cette fin d’année 2022.
Des surfaces de stockage adaptatives et peu énergivores
Dans le contexte actuel de tension extrême sur l’énergie et des menaces qui pèsent sur la continuité de la supply chain, le coût d’exploitation des infrastructures impacte lourdement sur l’activité, en particulier en ce qui concerne la question du stockage. Sur ce sujet, le modèle frugal de CLIC LOGISTIC tient aussi à un choix stratégique au bénéfice de nos clients : répartis sur 3 sites en Indre-et-Loire, nos 5 bâtiments bénéficient d’emplacements privilégiés au centre de la France, d’une large surface de stockage adaptatif (50 000 m²) et d’accès rapides au réseau autoroutier.
La particularité de nos infrastructures (dont l’éclairage sera intégralement assuré par des ampoules LED à échéance mi-2023) est également de s’inscrire dans un ambitieux programme d’énergies renouvelables, avec l’objectif de déployer à terme 50 000 m² de panneaux photovoltaïques ainsi qu’une centrale hydraulique. Une manière pour CLIC LOGISTIC de contribuer efficacement à la transition énergétique via une production d’énergie électrique décarbonnée au bénéfice de tous.